3-Impression (31 secondes) :
Petite nouveauté ici, le fond sonore n’est pas toujours uniforme, on peut y déceler une petite musique (qui est en fait le « main theme » si vous voulez). Quelques bruits d’eau peuvent se faire entendre si vous tendez bien l’oreille… Le calme est toujours là, brisé sporadiquement par deux notes de guitare très résonnantes.

4-Castle in the Mist (3 minutes 05 secondes) :
Premier chef-d’œuvre dans cette OST ! Preuve de l’amour de Michiru pour les cordes, elle utilise ici deux mandolines (semble-t-il) pour créer une mélodie absolument fantastique (on ressent bien le côté oriental dans la sonorité de ces instruments)… Une nouvelle fois les accords s’envolent dans le calme, les notes virevoltent dans la brume… Tout est si beau, si pur…
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5-Beginning (1 minute 26 secondes) :
Le piano remplace les mandolines dans cette cinquième piste. La mélodie est très épurée, le rythme est très lent. Les notes, claires et distinctes, se perdent dans le profond silence. Encore une fois, ce genre de thème sied parfaitement au jeu, de part son côté poétique, magique et calme.
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6-Who are You ? (57 secondes)
Ce nouveau thème accompagne (me semble-t-il) la rencontre avec Yorda. Il reprend la mélodie d’accompagnement de la piste 4 dans des sonorités étranges. Le tout s’évanouit dans des effets sombres et flous au bout de 30 secondes. On peut même entendre une petite crécelle…
 

7-Darkness (1 minute 16 secondes)
Cette piste peut s’enchaîner à la précédente, puisqu’elle démarre sur les même sons (assez informatiques d’ailleurs). Cet effet illustre l’apparition des ombres, ces entités noires qui en veulent à Yorda. Par la suite le fond sonore est uniforme mais bien présent, et il est ponctué de coups de cloche et de xylophone. 
Malgré tout, on est à des années-lumière d’un thème de combat comme on peut en avoir l’habitude, ce qui confirme encore que les développeurs ont pris le soin d’apposer au jeu une atmosphère complètement décalée, presque « silencieuse ». 

8-Heal (1 minute 39 secondes) :
Voilà le thème des sauvegardes. Et comme si tout n’était pas encore assez beau dans ce jeu, les points de sauvegarde ne sont pas des objets étranges aux couleurs psychédéliques ;) Ce sont simplement des bancs de pierre, sur lequel vous devez vous asseoir en compagnie de Yorda :°)
Revenons à la petite musique. C’est une mélodie d’une grande douceur jouée à la flûte. Sa simplicité n’a d’égale que le poésie qu’elle véhicule. Petit bémol… 1 minute 39 c’est un petit peu long pour ces quelques notes.
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9-The Gate (38 secondes) :
Retour aux pistes d’ambiance, avec ces quelques secondes composées d’un fond pesant, auquel vient s’ajouter de discrètes notes… dont on peut réellement déceler la provenance. Encore des cordes, ou peut-être un clavecin. La piste, qui ressemble à quelques autres du début du CD, s’achève sur les effets informatiques annonçant l’arrivée des ombres.

10-Queen (1 minute 42 secondes) :
Voilà qui change un peu de tout ce que vous avez pu entendre jusqu’à présent. Cette musique fait apparaître principalement des chœurs intenses, qui dégagent beaucoup de majesté. On peut même avouer être impressionné par la grandiloquence de ces accords. Le fond est plus discret, avec quelques percussions bien placées.

11-Continue (1 minute 27 secondes) :
Vous aurez compris à quel moment intervient cette mélodie… qui est peut-être la moins prenante de cette OST. Il est difficile de décrire le son employé (car c’est bien une mélodie informatique). Une sorte de percussion extrêmement légère, tendant presque parfois à ressembler au bruit d’une goutte d’eau tombant sur le sol… On ne ressent pas ici la fameuse ambiance étrange des autres musiques.
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12-Dejà-vu (52 secondes) :
Nouvelle piste d’ambiance, ressemblant très fortement à ce que l’on a pu entendre en piste 2. Notre pote le-bruit-du-vent est de retour^^ Il est accompagné de sons qui résonnent énormément, et d’un « cliquetis » toujours assez proches des classiques bruits d’eau.

13-Shadow (1 minute 33 secondes) :
Une des dernières scènes du jeu, et quelle scène :°(
Et lorsqu’on entend le thème qui va avec, c’est encore plus marquant, je vous assure. Notre piste débute par une voix très haute de cantatrice, pour enchaîner ensuite sur une mélodie vraiment malsaine… En effet, on croirait une musique diabolique, satanique ! Mais elle est tellement calme… Je sais, ça doit être difficile de vous imaginer ça. 
Au loin, on peut entendre la voix féminine du début revenir pousser des vocalises, rendant l’ambiance encore plus dérangeante.
Mon Dieu, quand je repense à cette scène…
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14-Entity (2 minutes 09 secondes) :
Pour une fois, nous sommes en présence d’un thème rythmé ! Et c’est bien normal car il s’agit de celui de la bataille finale. Pourtant malgré le contraste avec les autres pistes il reste complètement dans l’ambiance du jeu. Il se compose de chœurs reprenant la mélodie de la piste précédente (en toutefois beaucoup plus intense), et d’un rythme soutenu, entretenu par un violon agressif. 
Tout au long du jeu vous êtes accompagné d’une musique d’ambiance géniale, ce combat majestueux en est encore une fois la preuve.
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15-Collapse (1 minute 41 secondes) :
Retour du fameux « main theme » du jeu, dans une version une nouvelle fois très calme et très résonnante. On retrouve l’ambiance générale, perdue depuis les deux dernières pistes. Un léger clavecin vient conclure cette jolie musique. Mais passons plutôt à la suite… ;)
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16-ICO–You Were There (4 minutes 26 secondes, chanté par Steven Geraghty) :
Hé bien nous y voilà. Vous êtes en présence du générique de fin de ICO, on pourrait même dire du thème de fin, puisqu’il accompagne toute la longue scène de conclusion. Et quelle scène, encore une fois… Je vous avoue que je n’étais pas loin de pleurer la première fois que je l’ai vue. 
Car ici tout est parfait, le visuel comme l’auditif (on en revient au fait qu’il faille avoir été témoin de la fin du jeu pour percevoir l’extraordinaire impact de cette chanson).
Je doute que vous puissiez trouver ailleurs un tel concentré d’émotion, de beauté à l’état pure.
Mais décortiquons un peu ce chef d’œuvre. On ne s’attardera pas sur les effets sonores qui débutent la piste… Car la véritable introduction arrive au bout d’une vingtaine de secondes. Un piano d’une extrême douceur éveille vos sens. Une voix très aiguë, mais si claire, commence à chantonner. Une voix d’enfant ? Assurément. Une fille ? … Hé bien non. Cette voix cristalline appartient à Steven Geraghty, un jeune choriste de 11 ou 12 ans. Les fameuses cordes, chères à Michiru Ooshima, se mettent en place et accompagnent Steven dans sa performance. La voix du jeune choriste monte dans les aigus à un point inimaginable, vous ne pouvez que frissonner.
L’ensemble est une débauche d’émotion, à en pleurer (je vous promets que l’effet est saisissant !), surtout avec les images sous les yeux. L’aventure est tellement belle, les personnages tellement attachants, le dénouement si poignant…
Je m’incline une nouvelle fois devant cette chanson, véritable œuvre d’art, et de toute manière devant ce jeu, un jeu comme on en voit peu.
************* (et encore plein d’autres étoiles)